CAS_1 // Lady Boy

Introduction à CAS_1


Détails :

_Triptyque vidéo
_Vidéo loop_11mn
_Dimension variable
_Diffusion : 3DVD, 3 vidéoprojecteurs, 3 source de son stéréo

Équipe :

_Mise en scène : Carruzzo&Lenthéric
_Vidéaste : Cyril Laucournet
_Création sonore : Mathias Beyler
_Extraits de texte : Claude Cahun


Remerciements au Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc-Roussillon.

Avec le soutien du Festival 100% Montpellier & de la DRAC Théâtre (aide à la recherche octroyée au N.U collectif : Sébastien Lenthéric & Axelle Carruzzo, artistes associés)


À travers un triptyque vidéo «Lady Boy» parcours l’univers intime d’un personnage en transformation.

Le protagoniste cherche sa véritable identité, celle qui a toujours été la sienne malgré le conditionnement et le regard des autres. Une réflexion sur son rapport à soi et son rapport aux autres menée au travers de la question des transidentités…Il s’agit ici de ce qui fait d’un corps un paysage inconnu.

Raconter ce qui n’est pas, une mutation, un corps exception, un corps qui extériorise cette constante fluctuation intérieure.

En se jouant des « masculinités » et des « féminités » que son corps contient, que sa pensée articule, il s’achemine vers un « je» idéal, non pas rêvé, mais au plus proche de sa réalité. Confusion des genres et des corps, être hybride acteur d’une tentative de ré-appropriation. Juste le temps pour le spectateur d’entrevoir l’interstice du genre et pour le sujet – en se soustrayant du registre binaire – de se reconnaître dans l’ambiguïté qui l’habite.

Ambiguïté sexuelle apparemment «presque» acceptée dans une société où la discorde entre le corps et l’esprit n’est plus forcément une fatalité. Le genre n’est plus immuable, l’identité se cherche et se transforme.

Au delà du travestissement, «Lady Boy», – organisme «mutant», muant – se recompose à chaque strate de son histoire. Chaque instant «T» module la conception physique et idéologique de cet être en devenir.

Cette langue qui se cherche, qui fait état de cette pluralité/ choralité d’identités présentes en chacun de nous s’écrit pour être vue /entendue, mais aussi pour être «senti» dans un rapport à la parole qui s’éloigne du naturalisme pour toucher à la poésie sonore.

Installation du triptyque à lla Galerie Saint Ravy – Montpellier Lors du Festival 100 pour Cent , Février 2013