ZONE 9 [en territoire]

ÉQUIPE «AURTISTIQUE» :
Mélaine Blot, Anthony Gros-Audibert – performeurs, Mathias Beyler – constructeur sonore, Yasmine Blum – plasticienne, Axelle Carruzzo – metteure en scène, performeuse, Bertrand Wolff – synthesizer, laptop – Postcoïtum, José Luis Bongore – photographe et Jacintho Muiños – réalisateur.

STRUCTURES PARTENAIRES : La Mairie de Monoblet, l’association MONOMANIAX – Événements artistiques et culturels en milieu rural ; l’association Lo QuinquetEspace de Vie Sociale — Monoblet, Tentative, Lieu de vie et d’accueil médico-social à St Hippolyte du Fort, La Bulle Bleue E.S.A.T Artistique et Les Ateliers Kennedy, E.S.A.T Montpellier – ADPEP34

Pour leur aide et leur soutien dans ce démarrage d’aventures cévenoles, merci à Robin, Bertrand et Yasmine – Monomaniax, à Dominique et Gilles – Mairie de Monoblet, à Pierre et Sophie –  Cie 1WATT à Saint-Félix-de-Pallières et aux services communication du Conseil Départemental du Gard.


RÉSIDENCE EN TERRITOIRE | ÉCRITURES SCÉNIQUES CONTEMPORAINE
À Monoblet (30) – Espace Culturel Bernard Meulin
Laboratoires de création collaboratifs
Du 09 au 12 Février 2024
Photographe : ©bongore


C’est avec une immense émotion que nous avons débuté la résidence en Territoires à Monoblet.
Ce retour aux sources, sur les traces de Fernand Deligny, à proximité des habitants·es du Lieu de Vie et d’Accueil Tentative, la présence dans l’équipe artistique de Mélaine Blot, comédien à l’ESAT La Bulle Bleue, et d’Anthony Gros-Audibert, travailleur à l’ESAT Les Ateliers Kennedy – compagnon·e·s d’aventures depuis la première heure ! – revêtait une importance capitale pour nous. Leur témérité et leur confiance dans ce projet hors norme nous permettent désormais de l’ouvrir à tous·tes !

Pour cette première aventure dans le Piémont cévenol, nous avons été heureux d’inaugurer cette nouvelle phase d’évolution d’Espaces Vivants en accueillant les habitant·e·s des communes de Monoblet, Saint-Félix-de-Pallières, Colognac et Saint-Hippolyte-du-Fort. Un immense merci à touts·tes !

MATHIAS BEYLER | Constructeur sonore
je ne sais pas ce qu’on fait, je crois qu’on essaie juste de trouver des zones supportables, on l’entend le cri du monde, on le sent bien autour que ça gronde, que ça s’effrite, que ça se casse la gueule, nous on réunit, on invite, on accueille, comme on peut, à notre façon, c’est pas toujours les bons mots, pas toujours les bons sons, même des fois on n’est pas la bonne personne, mais ça hydrate quelque chose, on a moins peur un peu, c’est ça, c’est des espaces d’envie des espaces en vies des espaces de vie, c’est des espaces où on a un peu de la place et où on en laisse, des espaces on est à notre place peut-être, il faut les construire les interstices, se placer dans les intermédiaires, les bâtir ces interstices, et puis trouver de quoi les nettoyer, les vider, pour les investir de nous, de ce que nous sommes au fond, alors pour un moment on est ensemble, chacun et tous, tellement ensemble que des fois on pourrait entendre le monde tourner tout autour, d’ailleurs c’est un le son qu’on cherche, voilà je sais ce qu’on fait on essaye de faire le bruit du monde qui tourne