OUVERTURE[S] #6 [en territoire]

RÉSIDENCE EN TERRITOIRE | ÉCRITURES SCÉNIQUES CONTEMPORAIN

ÉQUIPE «AURTISTIQUE» :
Mélaine Blot – comédien à La Bulle Bleue ESAT artistique, Anthony Gros-Audibert – travailleur aux Ateliers Kennedy ESAT – Montpellier, Mathias Beyler – constructeur sonore, Yasmine Blum – plasticienne, Axelle Carruzzo – metteure en scène, performeuse, Bertrand Wolff – synthesizer, laptop – Postcoïtum, José Luis Bongore – photographe et Jacintho Muiños – réalisateur.

Pour leur engagement et la transmission de l’appel à participation, merci à la Mairie de Monoblet, merci à Robin, Bertrand et Yasmine – Monomaniax, à Dominique et Gilles – Mairie de Monoblet, à Pierre et Sophie – Cie 1WATT à Saint-Félix-de-Pallières et aux services communication du Conseil Départemental du Gard.


RÉSIDENCE EN TERRITOIRE | ÉCRITURES SCÉNIQUES CONTEMPORAINE
ESPACES VIVANTS — OUVERTURE(S) #6 : Performance immersive et participative
Dimanche 11/02 à 19h30
À Monoblet (30) – Espace Culturel Bernard Meulin



Témoignage de Tolten, accompagné de son fils

Il y a le dedans
Il y a le dehors
Et il y a l’espace entre les deux

Il y a dans et hors
Dans cette salle/dans ce corps/dans le noir/dans le crépuscule/dans les yeux/dans le geste/dans le mouvement/dans le corps…

Il y a le dehors qui s’efface
Et le vent froid qui effract parfois

Il y a le temps
Et le hors temps

Il y a le mouvement, dedans le mouvement, juste le mouvement juste.
Il y a le mouvement hors corps
Il y a le mouvement décidé et le mouvement qui s’impose au corps
Il y a la pensée et il y a l’instinct, l’instant de l’instinct, le geste porté et pas pensé, le mouvement juste, la rencontre juste :  juste la rencontre avec soi et avec l’autre.

Il y a l’instant
Il y a le hors instant
Il y a ce qui cède
Il y a la sève et le bourgeon
Il y a la trêve, le silence et le bourdon
Il y a le bourdonnement
Il y a la pousse
Il y a le printemps

Il y a des sons, des grincement, des mots, des écoulements, des couleurs, des craies grasses, des déguisements, des changements, des épuisement, des corps touchés, des portés, des parlés, des lumières, des enfants, des parents, des labyrinthes de chaises, des praticables, des claviers, des effets, des tables de mixage, des tables et des chaises, des feuilles, des perruques, des lunettes, du scotch qui tisse des fils, du majorel, du rose, du rouge, de l’orange, la gourmandise des couleurs, les traits qui représentent, les traits qui sont juste un geste, la caméra, l’appareil photo, les objectifs, le subjectif, les regards, la voix des enfants, celle des adultes, les murmures, les murm’hurlements, les rires et les textes et les sons de voix et la voie qui s’ouvre…

Il y a tout ce qui s’ouvre, la fissure, la fêlure qui laisse passer la lumière, il y a ce qui aveugle et qui plonge, ce qui prolonge, ce qui longe, ce(ux) qui tourne(nt), ce(ux) qui borde(nt), ce(ux) qui entoure(nt), il y a les entoures et l’entre, il y a ceux qui entrent dans l’antre, dans le ventre du magma, dans le cœur du chaos, il y a le Big Bang, là d’où émerge la matière et le souffle de la vie…

Il y a ce qui noue, ceux qui se nouent…
Il y a nous.

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★ Photographie : ©bongore
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ESPACES VIVANTS — DU 09 AU 12 FÉVRIER — MONOBLET