Musiciens

& Groupes

Le N.U tisse insatiablement des liens entre création théâtrale, création numérique et création musicale, ces interactions renouvellent et dynamisent leur « langage »  ; créant et mettant en jeu de nouvelles expériences où complémentarité et friction s’entremêlent pour proposer un univers avant tout sensitif.

 

BERTRAND WOLFF — Compositeur & Musicien


Après des études musicales, notamment de clarinette et de batterie, il découvre la musique de Pierre Schaeffer. Un champ des possibles s’ouvrent dès lors tout autant avec les outils électroniques que des instruments traditionnels. Ses compositions s’inscrivent le plus souvent entre la musique acousmatique et l’electronica (Postcoïtum, Simiam Lucis). En parallèle à ces recherches sonores, il poursuit ses études aux Beaux-Arts de Quimper puis de Lyon ainsi qu’au CNRR de Marseille. Il s’intéresse plus particulièrement aux rapports entre l’image et le son. Il collabore ainsi avec d’autres musiciens, artistes ou écrivains (Joris Lachaise, Jérôme Game, Michaël Sellam, etc.) donnant lieu à des films, des expositions ou des concerts.

Il confonde en 2010 le label Daath Records et en 2016, Mujô, studio de création sonore et cinéma documentaire.

Entre 2017 et 2019 il est compositeur en résidence au GMEM – Centre National de Création Musicale de Marseille, pour la création de la musique originale du long métrage de Anne Alix : « Il se passe quelque chose », puis de 2018 à  2019, pour « Umwelt », pièce mixte en temps différé, qui propose d’établir une relation entre différents espaces acoustiques : celui de l’instrument, en l’occurrence celui d’un ensemble de percussions, et celui de l’électronique (sons de synthèse).

DAMIEN RAVNICH — Batteur


Après une formation Jazz à L’IMFP (Salon de Provence) et aux conservatoires de Paris XVII et Marseille, Damien Ravnich se confronte à différentes esthétiques musicales allant du Jazz au Rock en passant par l’Improvisation ou la Poésie Sonore. Aujourd’hui, il se spécialise dans plusieurs projets lui offrant à exprimer tous ses acquis :
Hoax Hoax est un trio Post-Rock constitué de Virgile Abela (guitare) , David Merlo (basse) et Damien Ravnich (batterie). Après plusieurs concerts en 2012-13 et une tournée (France-Belgique) fin 2013, Hoax Hoax sort son premier album en 2014, «Shot Re-Volver» avec la participation d’Olivier Reyre. Une première tournée en France en novembre 2015 est suivie d’une seconde en Italie en novembre 2016. Monte Verita regroupe les deux membres de Postcoïtum et un chanteur, Pierre Wolff, pour un son résolument post-punk. Le groupe est actuellement encore en travail avant l’enregistrement d’un premier Ep, et se produit sur la scène Parisienne et en région.
Oh!Tiger Mountain pour la sortie de son troisième album Altered Man (mars 2017), Damien Ravnich se met au service de la voix d’Oh! Tiger Mountain, crooner marseillais aux accents anglosaxons pour un live plus orchestré. Résidence à l’Akwaba en mars 2017. Dates Printemps 2017: Petit Bain (Paris), Ajaccio, Rockstore (Montpellier), disquaire day au cabaret aléatoire (Marseille), France Inter Paris, Festival Yeah (Lourmarin), Festival l’Edition Marseille), Forum Garibaldi (Monaco), L’embobineuse (Marseille)…
Umwelt – Pièce pour bande et deux percussionnistes, 40 minutes environ, 2017 | Bertrand Wolff, composition, Damien Ravnich, batterie, Francois Rossi, batterie
Geneviève & Matthieu – Création des parties rythmiques pour la nouvelle pièce de Geneviève & Matthieu en vue du festival Actoral 2019. Résidence à Montévideo, lieu de créations contemporaines en janvier 2016 et avril 2018.
Paul Destieu : Performance sur la pièce “Fade Out” ou fondu de sortie est un terme technique utilisé en audiovisuel comme en musique désignant une transition ou une fin : une baisse du niveau sonore ou visuel jusqu’au silence, jusqu’à la disparition. Enregistrement des mouvements pour “Archive d’une frappe”. Le projet regroupe une série de créations polymorphes, résultant de la captation et de l’analyse des mouvements d’un batteur percussionniste, se focalisant sur les tensions émergentes entre le musicien et son instrument.
Pour le cinéma il collabore avec Emilie Aussel sur la création des bandes son des courts et moyens métrages “Do You Believe In Rapture” (2013), “Petite Blonde” (2013), et “Ta Bouche Mon Paradis” (2016) avec le duo Postcoïtum et pour Anne Alix : Création de la bande originale du film « Il se passe quelque chose » (2018) avec Bertrand Wolff et David Merlo.

GROUPES


POSTCOÏTUM

Projet rassemblant Damien Ravnich et Bertrand Wolff.C’est autour d’une performance de 11 minutes le 11 novembre 2011 que le groupe se forme avec pour instruments un laptop, un synthé, un pad et une batterie. Cette rencontre mène à la composition de morceaux présentés sur un premier EP « Animal Triste ». Jouant la carte d’une béatitude triste autour de compositions fortes, le groupe mène sa musique vers des contrées à la fois palpables et insaisissables.C’est avec « Himera », le LP sorti en 2013, que les influences se font plus claires.

Autechre, Radian, Com Truise, Zombie Zombie sont autant de projets qui nourrissent les compositions aux textures Idm, sonorités industrielles et rythmiques post rock. Postcoïtum souhaite emmener vers le transcendantal, le tragique parfois, l’incongru, avec un paysage sonore vaste et éclectique. Le duo sort en octobre 2015 Learning to be me, album pensé sur la portée musicale et poétique des recherches sur le transhumanisme.

LABRADORE

Le groupe pop Labradore a pour origine la rencontre en 2005 de Jean-Michel Portal (voix, guitare, paroles), de Matthieu Rondeau (guitare, clavier, arrangements) et de Cyril Mordant (clavier) autour de compositions originales communes privilégiant la mélodie et des ambiances contrastées et mélancoliques. Les textes sont en anglais et ont souvent pour sujet des souvenirs oniriques ou des portraits de personnes croisées dans la vie ou dans les livres.

En 2013, le trio s’est étoffé d’un quatrième musicien, Lucas Itie (basse, guitare, percussions), à l’occasion de la création « Cas 1 » avec la compagnie de théâtre le « Nu collectif » ,un concert-performance autour de la figure d’un hermaphrodite et de la multiplicité des identités. S’y entremêlaient théâtre, musique, corps et séquences visuelles à partir des œuvres de Claude Cahun. C’est notamment les 8 morceaux constituant le livret du spectacle que le groupe interprète en concert ainsi que d’anciennes et nouvelles compositions.

MATTHIEU RONDEAU — Auteur-compositeur-interprète et ingénieur du son.


En 2001, après être sorti diplômé de l’Institut des Arts de Diffusion (Belgique), il crée son premier projet musical baptisé «Libelul». Le rémois compose actuellement sous le nom de « Den House » et se produit régulièrement sur scène avec son groupe (Francofolies de La Rochelle, Bars en Trans, Cabaret Vert, Festival Chorus…).Matthieu compose également pour des documentaires et des publicités, et intervient dans les lycées pour initier les élèves à la composition de chansons «Pop».Il réalise parallèlement la prise de son de nombreux disques de musique classique et a notamment travaillé avec le célèbre quatuor Ysaÿe ces douze dernières années.

JEAN-MICHEL PORTAL — Musicien & Chanteur


Parallèlement à sa formation théâtrale en classe libre à Florent (1988 1990) et au conservatoire national supérieur d’art dramatique (1991-1994) Jean-Michel Portal est chanteur et guitariste dans deux groupes de pop rock : «Alex de lys» de 1986 à 1997 (plusieurs concerts «Le Rock dans tous ses États» Évreux, «Francofolies» la Rochelle, tournées en France, Italie, Allemagne) et Labradore avec Mathieu Rondeau et Cyril Mordant depuis 2005. Il a reçu une formation de chant au conservatoire et a suivi un stage AFDAS en 2004 sur la technique vocale.Il démarre sa carrière au cinéma dans «Tumulte»s, de Bertrand van Effenterre, enchaîne avec «Welcome to Veraz», aux côtés de Kirk Douglas, suit «Nos vies heureuses», film présenté à Cannes. En 2000 «La chambre des officiers» lui vaut d’être nommé pour le César 2002 du Meilleur espoir.Il consacre également du temps à la compagnie qu’il a créée avec May Bouada, «Ils sontmagnifiques dans l’espace», avec laquelle il monte la pièce grivoise de Maupassant : «A la feuille de rose, maison turque».Il part ensuite à Valence, en Espagne, pour tourner «Pas si grave», de Bernard Rapp, avec Romain Duris et Sami Bouajila. De retour en France, il joue avec la Compagnie des Lucioles dans «Les ordures, la ville et la mort», de Fassbinder, mis en scène par Pierre Maillet. Ils commencent à Rennes puis entament une belle tournée jusqu’à Paris en juin 2003, suivent les films «Ce jour-là» de Raoul Ruiz, «Sauf le respect que je vous dois» de Fabienne Godet, «Ma vie en l’air» de Rémi Bezançon, (…) «La Belle Personne» de Christophe Honoré, et le dernier en date «Je suis un no man’s land», 2011 de Thierry Jousse.

LUCAS ITIÉ — Guitariste


Guitariste autodidacte, passionné, à la base par le blues et le rock des années 60 et 70, son apprentissage se fait donc en relevant des «classiques» de Jimi Hendrix, Led Zeppelin, The Doors ou encore The Beatles, en passant par Robert Johnson, Muddy Waters et bien d’autres!Quelques années plus tard, s’ensuit une formation au JAM ( jazz action Montpellier) avec de nombreux cours et donc de nouveaux horizons musicaux abordés.Parallèlement à cet apprentissage, dès l’age de 15 ans, il tourne avec de nombreux groupes de style très different, allant du punk rock à la pop en passant par le reggae ou la folk voir meme l’electro et le rap.Fort de ces années d’experience, il se produira un peu partout en France mais aussi à l’etranger (Suède, Turquie, Allemagne, Belgique, Suisse, Espagne ) dans de nombreux café -concerts mais également dans de gros festivals jusqu’à de grandes salles tel le Zenith de Montpellier ou le Trianon à Paris ; c’est la scène qu’il affectionne avant tout.A partagé l’affiche avec :Manu Dibango, General Elektrics, Eiffel, Puggy, Yodelice, Gerald de Palmas, Superbus, Cali, Gaetan Roussel…

JEAN-FRANÇOIS BLANQUET — Agitateur sonore


Mène une recherche sur la réécriture des médias sonores et visuels à l’aide de plusieurs procédés tels que l’émission/réception d’ondes (radio, HF, infrarouge, wifi), le feedback électronique (table de mixage et eff et, ordinateur), la modification et la réappropriation d’objets audio et vidéo (circuitbending), la voix, le texte et le larsen (haut-parleur et micro).Il privilégie l’acte direct et la performance comme mode d’expression, cherche dans le bruit et l’instabilité des ouvertures propices à l’aventure des sens. Il travaille avec des objets bon marché, trouvés ou de seconde main. Fabrique des outils d’expression plus ou moins bien contrôlables.Une formulation s’articulant à l’aide de dispositifs complexes de mise en boucle, de larsen, de réinjection du signal et autres procédés de réactions en chaînes… vers une esthétique de la confusion.Il est le co-fondateur du groupe audiovisuel projectsinge ainsi que membre de Demolecularisation (A/V performance) avec Jérôme Blanquet.Il anime une émission mensuelle de création sonore Le Tetraèdre sur Radio Panik/Bruxelles.Travailles entre autre avec la Cie Nocturne, Cie comme ça, N.U collectif, U-StructureNouvelle/myrtilles (Montpellier), Cie13 (Antwerp).Festivals : Back-up festival (Weimar), Cimatics (Brussels), Paysages Electroniques (Lille), File festival (Sao Paolo), Split film festival (Croatie), festival videomedeja (Belgrade andNovi Sad), Mutek (Montréal), Salon Bruit/HBC (Berlin), On the Edge (Scarborough/Uk), Mal au Pixel (Paris), Cinemed (Montpellier), Emergences (Paris), Vision’R (Paris), Hacker Space festival (Paris), Visionsonic (Paris), Rendez-vous Electroniques (Paris)